Le ravalement concerne la rénovation ou la réhabilitation des façades, portes, fenêtres, pignons et balcons.
La procédure commence tout d’abord avec l’installation d’un échafaudage cylindrique de pied ou de nacelles suspendues au droit des façades. On continue avec le nettoyage des ouvrages, à la main ou de façon mécanique en fonction du support présent.
Une fois les supports dénudés, l’entreprise oeuvre sur les parties en béton, maçonnées ou en pierre. On lance ensuite un travail de finition, et plus particulièrement de recouvrement, avec des peintures imperméables, de l’enduit ou encore des isolants thermiques.
L’hydrofuge est souvent utilisé sur la pierre. Un badigeon de chaux peut également être employé afin d’améliorer l’imperméabilité du mur tout en permettant à sa surface de respirer.
Il y a de nombreux éléments (intempéries, pollution, humidité) qui peuvent détériorer l’état des façades.
Savoir déterminer précisément le moment propice pour lancer un ravalement vient surtout avec de la pratique. Le ravalement de façades en région parisienne, par exemple, requiert des aptitudes spécifiques quand on inclut la micro-biologie et la pollution locale.
Les indices extérieurs visibles, sont les résultats des perturbations techniques reliées à l’impact de l’usure du temps sur les façades.
Il arrive que les signes extérieurs soient trompeurs. Une façade peut effectivement sembler être en parfait état et cacher plusieurs formes de détérioration (présence de fissures, plâtres morts, pierre désagrégée). Bien souvent, on découvre cela une fois que la séance de lavage et que les travaux préparatoires ont commencé.
Pour les façades en béton, les signes extérieurs les plus évidents sont les poussées de fers à béton. La maçonnerie n’étant plus imperméable, l’eau peut alors s'immiscer dans le béton. De plus, l’eau corrode les fers qui ne pourront plus retenir la maçonnerie puisqu’ils ont été fracturés.
L’absence d’intervention immédiate peut aggraver la reprise des travaux de maçonnerie. Les coûts deviennent aussi plus élevés sans compter le risque de fragilisation des parties détériorées.